TADIG

Anticiper les effets thérapeutiques et toxiques des immunothérapies pour traiter les cancers digestifs.

Contexte :


Les cancers œsogastriques et les cancers du foie sont plus fréquents en Bretagne (et particulièrement dans le Finistère) que dans le reste de la France : jusqu’à + 34%. Leur mortalité y est également plus élevée. Ce sont des cancers graves avec peu de traitements disponibles au stade métastatique.


L’immunothérapie est en train de révolutionner la prise en charge de ces cancers. Elle a pour but de réactiver les cellules immunitaires du malade pour leur permettre d’attaquer et de détruire les cellules cancéreuses. Néanmoins, l’immunothérapie sera très efficace pour certains malades mais pourra également entraîner des toxicités dans différents organes dont le système digestif, sans que l’on sache anticiper à l’heure actuelle l’efficacité et les effets indésirables avant le début du traitement.


L’analyse en profondeur des interactions entre les cellules tumorales et les cellules immunitaires au niveau tissulaire et dans la circulation sanguine doit permettre de mieux comprendre et prédire ces réponses différentes à l’immunothérapie. Cette analyse en profondeur grâce à la technologie Hyperion est l’objet du projet Tadig. L’Hyperion est une technique d’imagerie par cytométrie de masse. Elle permet d’analyser simultanément l’expression de plusieurs dizaines de marqueurs. Ceci permet donc l’analyse, à grande échelle avec une résolution unicellulaire, de l’environnement immunitaire de manière extrêmement précise. C’est cette technique qui sera utilisée pour étudier l’environnement immunitaire des cancers.


Objectifs :


Le projet Tadig comporte 3 objectifs principaux :



  1. Comparer l’environnement immunitaire des tumeurs œsogastriques et hépatiques entre des patients répondeurs et non répondeurs à l’immunothérapie afin d’identifier des éléments pour prédire l’efficacité du traitement avant son instauration

  2. Isoler les cellules tumorales et non tumorales rares circulant dans le sang des patients et corréler leur évolution à la réponse thérapeutique (étude en collaboration avec l'équipe du Pr Patrizia PATERLINI-BRECHOT, Paris)

  3. Comparer l’environnement immunitaire des toxicités digestives induites par l’immunothérapie anti-cancéreuse à un modèle de maladie inflammatoire digestive pour mieux comprendre et traiter ces toxicités.


Porteurs du projet : Dr Pierre-Guillaume POUREAU, Dr Alice TISON et Pr Arnaud UGUEN


Chefs de service : Pr Pascale MARCORELLES, Dr Gilles QUERE, Pr Alain SARAUX


Chefs de pôle : Dr Gildas L’HEVEDER, Pr Cédric LE MARECHAL, Pr Olivier PRADIER


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